ARROW
SCRIPT VF 111
« CONFIANCE ET TRAHISON »
Titre Original « Trust but verify »
[FLASHBACK SUR L’ÎLE]
VOIX OFF D’OLIVER : Je m’appelle Oliver Queen. Je suis resté 5 ans sur l’île où j’ai échoué, avec un seul but, survivre.
Le présentateur du journal Tv : Oliver Queen est vivant.
VOIX OFF D’OLIVER : Maintenant je vais accéder à la dernière volonté de mon père. Me servir de la liste de nom qu’il m’a laissé et faire tomber les personnes qui gangrènent ma ville. Pour le faire, je dois devenir quelqu’un d’autre. Je dois devenir quelque chose d’autre.
Précédemment.
MALCOLM : Vous m’avez dit de rester à l’écart de votre famille. Ce que j’ai fait ! Mais votre famille, ne reste pas à l’écart de moi. Ce qui veut dire que des mesures doivent être prises.
[FLASHBACK SUR L’ÎLE]
Dans la tente de Fyers.
FYERS : Où se trouve l’homme qui est sur cette photo ? Ça t’aurais bien arrangé de me capturer aussi facilement, hein ?
YAO FEI : Cours !
Un combat s’engage entre Yao Fei et un homme masqué. Oliver quant à lui, court au travers des arbres de la forêt. Yao Fei continu de faire face à l’homme masqué. Pendant ce temps Oliver cours toujours puis s’arrête prêt d’un arbre et scrute autour de lui. Lorsqu’il voit Yao Fei se faire assommer par les hommes de Fyers.
Oliver est toujours caché derrière l’arbre. Il décide d’attaquer l’homme cagoulé. Le combat continue et les deux hommes dévalent un talus, l’homme cagoulé tombe sur un rocher et Oliver tombe dans l’eau. Oliver a pris les fringues de l’homme cagoulé et s’est habillé avec. Il recouvre de branche d’arbres le cadavre. Puis il fouille dans une des poches et y trouve un trousseau de clés. Il les remet dans la poche et en fouille une autre. Il y découvre une carte des îles.
VOIX OFF DE FYERS : Est-ce que vous savez seulement ce qu’est vraiment cette île ? C’est une prison. Qu’est-ce que vous auriez fait à ma place ?
PRÉSENT
STARLING CITY LA NUIT
Sur une route un véhicule roule à vive allure. Dans l’habitable deux hommes écoutent de la musique techno assez fort. Le conducteur n’aime pas cette musique mais son collègue, assit à côté de lui, aime beaucoup.
LE CONDUCTEUR DU FORGON : C’est quoi cette daube que tu écoutes ? Ce n’est pas de la musique ça. Ça devrait être illégal. (En changeant de musique)
LE PASSAGER : Hé, ça ne l’est pas ! Et moi j’adore. Donc...(En remettant la techno)
Soudain sur la route se trouve un homme armé d’un lance grenade.
LE PASSAGER : Oh fait gaffe !
Le conducteur appui sur la pédale de frein et stop le véhicule à quelque mètre de l’homme armé. Une voiture arrive derrière le fourgon.
LE PASSAGER : Attention ! Il a un flingue !
L’homme armé tire une bombe fumigène. Les deux hommes du fourgon sont intoxiqués par la fumée que se dégage de la bombe, les obligeant à sortir du fourgon. Deux hommes armés font feu sur les deux hommes du fourgon. Les hommes cagoulés et armés ouvrent les portes arrière du fourgon pour emporter les sacs d’argent.
MANOIR DES QUEEN
Oliver et Thea sont dans le salon où le petit déjeuné est servi. Oliver prend une pomme. Thea quant à elle est installée sur le canapé.
THEA : Bleu lagon ou noir métal ? A ton avis ?
OLIVER : Tu tends des perches depuis une semaine. Mais maman ne compte toujours pas t’acheter de voiture pour ton anniversaire.
MOIRA : Tu m’as enlevé les mots de la bouche.
THEA : Oliver a eu une voiture pour ses 18 ans.
OLIVER : Oui ! Mais moi j’étais capable de sortir du garage sans rentrer dans un arbre.
TOMMY : C’est vrai. Mais je me souviens que tu avais abîmé la peinture de la voiture de ton père.
OLIVER : C’est vrai.
MOIRA : Thea, l’organisateur de soirée nous attend. Désolé de vous abandonner.
THEA : Mais on a une décapotable à aller acheter !
OLIVER : Bonne chance...
MOIRA : Oui.
TOMMY : Comment elle gère ?
OLIVER : Ah ! Ben, ça a l’air d’allé. Thea trouve qu’elle va un peu trop bien en fait.
TOMMY : Comment ça ?
OLIVER : Elle est d’humeur changeante. Un coup elle ferme la boîte, la seconde d’après elle passe PDG.
TOMMY : Son mari est porté disparu et présumé on ne sait quoi. Si quelqu’un a des excuses pour être lunatique, c’est bien ta mère.
OLIVER : C’est ce que j’ai dit à Thea.
Oliver monte le son de la télévision qui est allumée sur les informations.
A LA TÉLÉVISION
POLICIER LANCE AU MICRO : La police fera le même commentaire sur ce braquage que pour les deux autres. Pas de commentaires !
LE PRÉSENTATEUR TV : La police ne souhaite pas faire de déclaration publique. Mais les caméras de circulation ont filmé l’intégralité du braquage.
La bande vidéo passe à la tv.
VOIX OFF PRÉSENTATEUR TV : Peu après une heure du matin, trois hommes masqués se sont approché du véhicule blindé. Après avoir lancé l’assaut...
TOMMY : C’est pour ça que tu as mis ton fric sur des comptes Offshores.
PRÉSENTATEUR TV : L’un des gardes a été déclaré mort sur les lieux, l’autre est décédé lors de son trajet vers l’hôpital. Leurs identités n’ont pas encore été communiquées.
BASE D’ARROW
Oliver fait des pompes sur un seul bras. Diggle est avec lui.
DIGGLE : Avec tous ces mecs qui veulent ta peau, tu devrais penser à une entrée de service, pour ta grotte d’archer.
OLIVER : C’est fait. Dans la ruelle côté sud. Je vais te montrer un truc.
DIGGLE : Tu t’es mis sur un site de rencontre et tu veux que je t’aide à écrire ton profil.
OLIVER : Pas exactement. Mais il y a une personne que je voudrais rencontrer.
DIGGLE : J’ai vu ça. C’est le troisième fourgon braqué ce mois-ci.
OLIVER : J’ai entendu ça aux infos ce matin. Je ne comprenais pas pourquoi ça me semblais familier. Et je me suis souvenu de ça.
Oliver montre une vidéo à Diggle.
OLIVER : Kandahar en 2009, quand les marines ont attaqués un véhicule de transport Taliban.
DIGGLE : Ouais. Il y a une raison pour laquelle ça parait similaire. Ces mecs-là ont la même tactique d’assaut. Où tu as trouvé ça ?
OLIVER : Je faisais des recherches sur un mec. Un garde du corps qui bosse pour une société privée. Black Hawk Squad Protection Groupe. Il s’appelle Ted Gaynor.
DIGGLE : Ted Gaynor était mon chef sur ma première mission en Afghanistan.
OLIVER : Dig... Je suis désolé... Mais Gaynor est sur la liste.
DIGGLE : Il lui manque quelques centaines de milliers de dollars pour faire partie de ta liste.
OLIVER : Je ne t’ai jamais dit qu’un pourcent des cibles n’était pas des riches.
DIGGLE : Ecoute moi, ce type m’a sauvé la vie. Il a reçu une distinction officielle pour ça. Je m’en fou de ce qui est marqué sur ton carnet. Ce n’est pas un gangster.
OLIVER : ça fait longtemps, tu ne sais plus qui est ce type.
DIGGLE : On est resté en contact depuis qu’on est revenu aux états unis. Il y a six mois, il m’a même proposé du boulot chez Black Hawk. Fait-moi confiance tu ne le connais pas comme je le connais.
OLIVER : Je sais qu’en Afghanistan ce qu’il maîtrisait le mieux, c’était le lance grenade multiple M32. L’arme utilisée pour ces braquages. Et ce n’est pas le genre de chose que tu trouves à la droguerie du coin. Tu saisis !
DIGGLE : Attend, attend... Il y a deux mois on s’est rendu compte que ce n’était même pas le carnet de ton père. Qu’il avait été rédigé par celui qui avait engagé l’autre archer. Et si tu t’étais trompé sur d’autres choses à part ça.
OLIVER : Je peux me tromper. Mais pas la liste. Alors ce soir. Je vais avoir une conversation directe avec monsieur Gaynor, on verra bien ce qu’il aura à dire la dessus. Je comprendrais si tu voulais prendre ta semaine.
DIGGLE : Je vois, merci... Monsieur.
[FLASHBACK SUR L’ÎLE]
Oliver regarde avec attention la carte qu’il a trouvée dans une des poches de ses nouveaux habits. Il range la carte dans la poche puis prend la mitraillette et marche au travers de la forêt. Au loin une tente avec des hommes cagoulés qui discutent. Oliver met alors la cagoule noir sur son visage. Puis il décide d’aller à leur rencontre .L’un des hommes l’aborde.
Oliver prend un plateau pour la nourriture et commence à se servir.
UN HOMME DE FYERS : C’est toujours pareil. Autre jour, même bouillie. Tu es nouveau ?
OLIVER : Ouais.
UN HOMME DE FYERS : Ne t’inquiète pas ! J’ai mis un an pour me repérer sur l’île.
OLIVER : Hé ! Hé attend. Je suis censé emmener un prisonnier. Un chinois avec une capuche verte.
UN HOMME DE FYERS : ça doit être le gars qu’ils ont envoyé au camp est. Je vais par là-bas, vient. Je peux t’emmener. Allez viens.
Oliver monte alors dans la jeep. Au moment partir, ils sont interpelé par Fyers.
FYERS : Attendez ! Attendez ! Unité 1 ! 2 !
Fyers monte à l’arrière de la jeep.
PRÉSENT
NIGTH CLUB
TOMMY : Bon sur ce mur je voudrais que vous fixiez un revêtement texturé. Et ce que je voudrais aussi, c’est que vous fassiez les joints de l’entrée dès que les carreaux auront été posés. Et...
Le téléphone de Tommy sonne, c’est son père.
TOMMY : Ouais !
MALCOLM : Salut Tommy.
TOMMY : Papa je suis très occupé.
MALCOLM : Ecoute, je sais que c’est peu tenu... entre nous depuis que...
TOMMY : Depuis que tu m’as mis à la rue et que tu m’as dit que j’étais un looser.
MALCOLM : J’essayais de te bousculer pour que tu deviennes adulte. Maintenant tu as ton premier boulot. Ah ! Ma méthode force a marché.
TOMMY : Qu’est-ce que tu veux papa ?
MALCOLM : Juste partager un repas avec mon fils. On dine demain soir ?
TOMMY : J’ai quelque chose de prévue avec Laurel.
MALCOLM : Vient avec elle. Il est temps que j’apprenne à la connaitre. Tommy je t’ai dit des choses blessantes. Je les regrette. Mais tu es toujours mon fils. Et je veux ce que j’ai toujours voulu...Que nous soyons proches.
TOMMY : Je vois avec Laurel et je te rappelle.
BATIMENT DE BALCK HAWK LA NUIT.
Arrow envoie des flèches tranquillisant dans le cou de deux agents de sécurité de Black Hawk. Il monte les escaliers et marche jusqu’au bureau de Ted Gaynor. Ce dernier est dans son bureau et enlève une clé USB de son ordinateur. Arrow arrive et le pousse d’un violent coup de pied, ce qui fait tomber Gaynor au sol.
ARROW : Ted Gaynor ! On va avoir une conversation. Si vous faite un geste, pour prendre un flingue ou quoi que ce soit. Les choses se termineront très mal pour vous.
Diggle arrive derrière Arrow une arme à la main. Le justicier se retourne et point son arc sur Diggle.
DIGGLE : Posez votre arc tout de suite !
**********************GENERIQUE*********************
Arrow pointe son arc sur Diggle, puis il se retourne et envoie sa flèche dans l’écran de l’ordinateur de Gaynor celui-ci explose, lassant ainsi le temps à Arrow de s’enfuir et de prendre la clé USB de Gaynor, qui était posée sur le bureau. Diggle s’avance dans la direction du justicier mais celui-ci s’est déjà éclipser.
DIGGLE : C’est bon il n’est plus là ! Ça va ?
GAYNOR : Ouais. Faut que j’aille en parler avec mon patron, mais après ce que je viens de voir, tu peux considérer que tu es déjà engagé.
DIGGLE : Original l’entretien d’embauche. D’habitude le gars à la capuche s’en prend aux salops pleins aux as. Pourquoi il changerait son mode opératoire pour toi ?
GAYNOR : Tu me connais depuis longtemps John. Qu’est-ce que tu en penses ?
DIGGLE : Je pense qu’il fait erreur. Il s’est trompé de mec.
BASE D’ARROW
OLIVER : J’aurais pu te tirer dessus ! J’aurais pu te tuer ! Tu es malade ! Qu’est ce qui t’a pris de faire ça ?
DIGGLE : Je ne te laisserais pas jouer à Guillaume tell avec un homme innocent !
OLIVER : Gaynor n’est pas innocent Diggle !
DIGGLE : Tu as l’air de penser ça parce que s’est écrit dans ton carnet auquel tu fais plus confiance qu’a moi !
OLIVER : Je fais confiance à mon père. Il m’a expliqué que chacun des noms de cette liste a une raison valable d’en faire partie.
DIGGLE : Je croyais que tu avais pris ce carnet sur la dépouille de ton père ! Comment il a pu t’expliquer ?
OLIVER : Il y a quelques années j’ai trouvé un message qu’il m’avait laissé, où il m’expliquait la liste.
DIGGLE : Oliver ! Comment c’est possible ? Tu étais sur une île déserte !
OLIVER : Je ne t’ai pas dit que je l’avais trouvé sur cette île. Pendant ces quatre derniers mois. J’ai été obligé de mentir, de blesser, et cacher des choses à toutes les personnes auxquelles je tiens le plus. Tu crois sincèrement que je ferais tous les sacrifices, si je n’étais pas sûr.
DIGGLE : Ecoute moi. Gaynor m’a fait entrer chez Black Hawk, Je vais prouver qu’il est innocent.
OLIVER : Et s’il ne l’est pas ?
DIGGLE : Tu me dois bien ça. Tu me dois au moins ça !
[FLASHBACK SUR LÎLE]
La jeep dans laquelle sont Oliver et Fyers, roule sur un chemin de terre.
FYERS : Vous étiez en poste dans le périmètre ?
OLIVER : Oui.
FYERS : Et votre rapport ?
OLIVER : Heu...Tout va bien monsieur. Pas de problème.
FYERS : Depuis combien de temps êtes-vous affecté ici ?
OLIVER : Je viens d’arriver monsieur.
FYERS : Oui, vous avez l’air assez novice. Je me rappel pas que le sous-marin nous ais amené une phalange de nouveaux soldats récemment.
OLIVER : Le sous-marin ? Je croyais que tout le monde arrivaient sur l’île par avion.
FYERS : En effet vous avez raison.
RETOUR AU PRÉSENT
STARLING CITY.
Dans la voiture se trouve Moira et Thea. Moira tient dans ses mains une robe.
MOIRA : Je crois que tu as essayé toutes les robes de la ville.
THEA : ça valait la peine. Tous mes amis vont devenir dingues.
MOIRA : Si ton père était encore là il deviendrait dingue lui aussi. Mais dans un sens totalement différent.
THEA : Comme quand il avait vu ma tenue pour mon premier bal, fille, garçon.
MOIRA : Ce pauvre garçon qui t’avait accompagné. Robert lui avait fichu la peur de sa vie.
THEA : Tu sais papa disais que le jour où il serait le plus triste, se serait quand j’aurais 18 ans. Il n’est plus là, et c’est moi qui suis triste.
Le téléphone de Moira sonne. C’est Malcolm Merlyn qui l’appelle.
MOIRA : Aahh... Désolé. Il faut que je réponde. Allo. Oui, je comprends, mais je suis avec ma fille. Très bien. Je vais venir
THEA : Tu m’avais dit qu’on passerait toute la journée ensemble.
MOIRA : Je sais. Mais malheureusement, comme je reprends le poste de Walter dans la société, les statuts doivent être mis à jour avec les normes en vigueur et ça ne peut pas attendre. Je suis désolé.
CNRI
Laurel est avec Tommy.
LAUREL : Tout va bien ? Tu as l’air inquiet.
TOMMY : Je ne suis pas inquiet, je suis hum...Mon père m’a appelé.
LAUREL : Aoh... Et alors qu’est ce qu’il t’a dit ?
TOMMY : Il nous invite à diner, ce soir.
LAUREL : Oh !
TOMMY : Oui. Apparemment il veut recoller les morceaux, mais grâce à lui c’est irréparable. Alors j’imagine qu’il a un autre objectif.
LAUREL : Il n’y qu’un seul moyen de le savoir. Peut-être que ton père a réellement l’intention de t’offrir un rameau d’olivier.
TOMMY : Tu vas toujours chercher le meilleur chez les gens, c’est incroyable.
LAUREL : Heureusement pour toi.
STARLING CITY LA NUIT
Dans un bureau. Moira attend en regardant par la baie vitrée.
MALCOLM : Je suis désolé de vous avoir arraché à votre famille.
MOIRA : Qu’est ce que vous voulez Malcolm ?
MALCOLM : Nous avons un problème avec votre ami Carl Ballard. Il essaye d’embourgeoiser les Glades.
MOIRA : Karl ça ne fait pourtant pas parti du plan.
MALCOLM : C’est pour ça que vous allez l’en empêcher. Vous êtes son ami, il vous écoutera.
MOIRA : Vous voulez que je vous aide avec Karl. Je veux quelque chose en retour. Une preuve que Walter est toujours vivant.
MALCOLM : Ma parole ne vous suffit pas ?
MOIRA : Hum...C’est comment déjà le dicton : « Fait confiance mais vérifie »
MALCOLM : J’ai fait de ces mots ma devise.
Thea, qui est caché à côté, a vu tout ce qui se passait.
BILLY BIG BURGER
Diggle est assis à table avec Gaynor.
GAYNOR : Deux jours plus tard je récupérais encore des morceaux de tacos régurgités dans les grilles de ventilation de la voiture et il me demande pourquoi je ne veux pas mettre la clim.
A cette blague Diggle rigole.
DIGGLE : D’accord tu as gagné. Protéger Queen ça n’a jamais été aussi terrible.
GAYNOR : Six ans à protéger mon pays et le seul truc pour lequel je suis qualifié, s’est garder des gosses pourris gâtés !
DIGGLE : Tu exagères, ils ne sont pas tous comme ça.
GAYNOR : Je n’en ai pas rencontré un qui pourrait survivre ne serait-ce qu’un jour sur le terrain.
DIGGLE : Hum
GAYNOR : Parfois j’en viens à me demander ce que je faisais là-bas.
CARLY : La spécialité de la maison.
GAYNOR : Merci Carly
DIGGLE : Hé oh et moi je n’ai pas de gâteau ?
CARLY : Non ! J’en ai marre de t’entendre te plaindre des pressings qui rétrécissent tes chemises.
DIGGLE : Tu as raison.
GAYNOR : Elle t’aime bien.
DIGGLE : C’est ma belle sœur Ted.
GAYNOR : Plus maintenant. Ton frère est parti John. Et toi tu as là.
Un homme de Gaynor arrive.
PAUL NOX : La voiture attend ? On a un client à emmener à l’inauguration de la galerie d’art Chayking.
GAYNOR : Ok. John tu te rappelles de Paul Nox. Il était quelque en dessous de nous en Afghanistan.
PAUL NOX : Content de travailler avec toi. (En lui serrant la main de Diggle.) Je t’attends dehors.
DIGGLE : Je ne savais pas que Nox bossait avec vous.
GAYNOR : Ils l’ont recruté quand sa mission s’est terminée le mois dernier.
DIGGLE : Hum, hum...
GAYNOR : Les gens changent John. Et tout le monde mérite d’avoir une chance de le prouver.
Gaynor quitte le restaurant.
MANOIR DES QUEEN
Oliver est dans sa chambre et essaye de décoder la clé USB qu’il a subtilisé à Ted Gaynor, lorsque Thea entre sans frapper.
OLIVER : Frapper avant d’entrée c’est pas juste une suggestion.
THEA : Faut qu’on ait une discussion.
OLIVER : Thea ce n’est pas la peine, je ne te dirais pas si maman va t’acheter une voiture.
THEA : Non ! Ce n’est pas pour ça. Tu te rappelles la semaine dernière quand je t’ai demandé si tu ne trouvais pas que maman était bizarre.
OLIVER : Oui.
THEA : Et bien je viens de comprendre pourquoi. Elle commence à sortir avec le père de Tommy.
OLIVER : C’est n’importe quoi.
THEA : Je viens juste de les voir ensemble. Ça recommence, elle fait comme avant.
OLIVER : Je ne comprends pas de quoi tu parles.
Thea semble bouleversée. Elle s’assoit.
THEA : Quelques mois avant que toi et papa vous partiez sur le Gambit, maman et papa se disputaient tout le temps.
OLIVER : A propos de quoi ?
THEA : Je n’en sais rien. Mais elle n’arrêtait pas d’avoir des rendez-vous le midi avec Monsieur Merlyn. Et maintenant Walter n’est plus là et maman et monsieur Merlyn remettent le couvert. C’est répugnant.
OLIVER : Maman n’aurait jamais trompé papa, j’en suis sûr et elle ne trompe pas Walter.
THEA : Tu ne veux pas le croire, parce que tu t’es construit une image parfaite de notre mère, qui est fausse. Elle n’est pas comme ça en réalité. Oliver elle est menteuse et infidèle. Et en fait tu ne la connais pas du tout.
Quelques instants plus tard dans le Manoir des Queen. Oliver est en conversation avec sa mère.
MOIRA : Elle pense que Malcolm et moi avons une liaison.
OLIVER : Et que ça a commencé quand papa était encore vivant.
MOIRA : Pourquoi est-ce qu’elle croit ça.
OLIVER : Elle dit que papa et toi vous vous disputiez.
MOIRA : Oh, ce n’est pas vrai.
OLIVER : Maman.
MOIRA : ça ne te regarde pas mon chéri.
OLIVER : Depuis que Thea me l’a dit, ça me regarde... Qu’est ce qui se passait entre vous ?
MOIRA : Robert m’était infidèle, de façon répété. Ça a rendu notre mariage pour le moins compliqué. Je suis désolé Oliver, mais ton père n’était pas toujours l’homme que tu croyais. Je sais que pour toi il marchait sur l’eau. Et c’est le souvenir que je voulais que tu gardes de lui. D’un homme bien qui t’aimais. C’est cette image que je veux que Thea ai de son père. Alors promet moi que tu garderas ça pour toi.
OLIVER : Bien sûr... Maman.
MOIRA : Oui.
OLIVER : Pourquoi Thea pense que monsieur Merlyn et toi vous vous voyez encore en cachette ?
MOIRA : Je n’en ai absolument aucune idée.
OLIVER : Est-ce que tu l’as vu récemment ?
MOIRA : Oliver ! Enfin... c’est le PDG de Merlyn global groupe depuis des années. Et j’ai pris les rênes de Queen Consolidated depuis seulement quelques semaines. Alors il m’arrive occasionnellement d’allé le voir pour lui demander conseil. Est-ce que mon interrogatoire est terminé ?
Oliver ne semble pas convaincu par les dire de sa mère. Il fait un signe positif de la tête. Moira quitte alors les lieux.
[FLASHBACK SUR L’ÎLE]
Il fait nuit et il y a des cages avec des hommes enfermés. Oliver est à proximité. Il cherche Yao Fei.
FYERS : Vous voyez c’est ici qu’on enferme les prisonniers enclins à s’évader, avant que je ne m’en débarrasse.
Lorsqu’Oliver se retourne il reçoit de Fyers un violent coup de poing en pleine figure, qui l’assomme. Lorsque Fyers enlève la cagoule, Oliver dont la vue est flou, distingue vaguement Fyers.
FYERS : Des prisonniers comme vous monsieur Queen.
RETOUR AU PRÉSENT.
STARLING CITY LA NUIT.
RESTAURANT CHINOIS
Laurel, Tommy et Malcolm sont attablés.
MALCOLM : Une année comme cadeau de Noël. Tommy a voulu un petit chien. Il voulait l’appeler Arthur. Comme le roi Arthur, parce que c’est un Merlyn.
LAUREL : Alors avant tu étais incroyablement adorable.
TOMMY : Et je le suis toujours.
Laurel et Tommy rient.
MALCOLM : Ma femme vous aurait aimé Laurel.
MAUREL : J’aurais aimé la connaitre. Elle est décédée avant que Tommy et moi on devienne amis.
MALCOLM : Elle a été assassinée, il ne faut pas avoir peur des mots.
TOMMY : Tu rayonnes de joie de vivre ce soir papa.
MALCOLM : Non ! Excusez-moi. Parler de ma femme à tendance à me rendre un petit peu mélancolique.
QUEEN CONSOLIDATED
Bureau de Félicity. Oliver arrive dans le bureau de la jeune femme sans frapper.
FELICITY : Bonsoir. Quelle surprise, moi qui commençait à croire que le temps où j’étais la geek personnel d’Oliver Queen était révolu.
OLIVER : C’est une façon de me dire que je vous manquais ?
FELICITY : Non ! Mais si cela vous arrange, dit-vous ça.
OLIVER : Un ami à moi organise une chasse au trésor et une croisière dans les îles caraïbes attend le vainqueur à l’arrivée.
FELICITY : Oh, j’adore les croisières.
OLIVER : Mais si on veut la gagner. Il faut que j’arrive à voir ce qu’il y là-dessus.
FELICITY : Hum. Une clé de sécurité.
Félicity enclenche la clé dans le port USB de son ordinateur.
FELICITY : S’est protégé par un code. La tentative d’accès renvoie à une entreprise appelée Black Hawk squad protection groupe.
OLIVER : Oui, mon copain a fait monter cette boîte par son garde du corps. Personnellement je trouve que c’est de la triche. Mais bon.
FELICITY : C’est un protocole de sécurité, cryptographique de technologie militaire. Vos amis se seraient vraiment donné tous ce mal ?
OLIVER : Les riches inactifs ont besoin de se divertir. Ecoutez si vous réussissez je m’engage à ce que cette croisière soit à vous.
A ces derniers mots Félicity sourit.
RESTAURANT CHINOIS
LAUREL : C’était très agréable monsieur Merlyn. Merci beaucoup.
MALCOLM : Merci d’avoir accepté ce dîner. Ça m’a fait très plaisir d’apprendre à mieux vous connaitre et si Tommy veut bien que je mélange un peu travail et plaisir. J’aurais besoin de ta signature là-dessus.
Tommy hésite avant de prendre le papier que son père vient de poser sur la table. Lorsqu’il découvre ce que contient le document, il ne semble pas content.
TOMMY : Tu veux fermer la clinique gratuite de maman ?
MALCOLM : Ce n’est plus la sienne maintenant.
TOMMY : Cette clinique c’était toute sa vie papa.
MALCOLM : Tu avais 8 ans. Je ne crois pas que tu étais en mesure de savoir ce qui était important pour ta mère. Il me faut juste ta signature.
TOMMY : Arrête ! Ce diner ! Ce n’était pas pour faire connaissance avec Laurel. C’était uniquement pour ça !
Tommy se lève va vers son père et lui rend le document qu’il n’a pas signé.
TOMMY : Tu n’as pas changé. Tu ne changeras jamais. Il est temps que j’en prenne conscience, et que j’arrête de te laisser me décevoir à chaque fois. On s’en va !
LAUREL : Cette clinique appartenait à sa mère.
MALCOLM : Oui et sa mère lui a enseigné ce que j’essaie de lui faire comprendre, que le monde est cruel et impitoyable.
LAUREL : Et quand lui a-t-elle enseigné ça ?
MALCOLM : Quand elle était étendue morte dans la rue, après avoir reçu une balle en pleine tête. Bonne soirée.
ENTREPÔT DE BLACK HAWK
GYANOR : Gestion d’entreprise c’est un truc cool, c’est agréable. C’est plus sympa que de partir en guerre avec l’armée qu’on a, non.
DIGGLE : C’est clair. C’est clair. Dis-moi, c’est toi qui as fait entrer Paul Nox chez Black Hawk ?
GAYNOR : Ecoute. Je sais que tu n’aimes pas ce bonhomme. Je n’étais pas son plus grand fan non plus. Mais les jobs sont durs à obtenir pour tout le monde aujourd’hui. Alors les mecs comme nous, quand tout le monde croit que la seule chose que tu sais faire c’est buter des gens. Si je n’avais pas obtenu ce boulot à Nox, il se serait retrouvé dans la rue et il passerait ces journées à boire où à braquer des banques.
Au dire de Gaynor, Diggle est un peu perplexe.
BASE D’ARROW
Oliver descend les escaliers quand son téléphone sonne. Il décroche.
OLIVER : Alors vous en êtes où ?
FELICITY : Le garde du corps de votre copain lui a donné la mauvaise clé de sécurité.
OLIVER : Pourquoi vous dites ça ?
FELICITY : Ben quand j’ai passé le système d’authentification de Black Hawk, il n’y avait rien au sujet d’une chasse aux trésors. Juste un répertoire et... Je crois que vous tombez sur, et moi du même coup sur quelque chose d’assez illégal.
OLIVER : Comment ça illégal ?
FELICITY : Ben disons...Heu... Braquer un fourgon blindé avec des lances grenades et des gaz lacrimo.
OLIVER : Quoi ?
FELICITY : Quelqu’un chez Black Hawk utilisait leur système pour ficher les itinéraires détaillés et emploi du temps des sept principaux transporteurs de la ville, dont les trois qui ont déjà été attaqués. Monsieur Queen, je crois qu’on devrait donner cette information à la police. Ça devrait leur permettre de prévoir le prochain braquage.
OLIVER : Attendez Félicity ! Je ne veux pas vous causez des problèmes avec mon ami, alors rendez-moi un service. Faites-moi parvenir ce répertoire et je le donnerais moi-même à la police. Merci.
FELICITY : Adieu ma croisière.
STARLING CITY LA NUIT
Un fourgon blindé roule lorsque celui-ci est attaqué par des hommes armés. Un homme est posté devant avec un lance-roquette pendant que deux autres hommes descendent d’une camionnette noire qui s’est postée derrière le fourgon. Lorsque l’homme armé de son lance-roquette est sur le point de tirer, il reçoit une flèche du justicier qui fait tomber son masque. Des coups de feu tirés sur Arrow. Il descend du toit d’un camion en tirant une flèche sur le braqueur en face de lui. Pendant ce temps le fourgon blindé roule au pas. Le justicier est juste devant et tire une flèche sur un autre braqueur qui la reçoit dans la poitrine. Avant de se faire écraser par le fourgon, Arrow s’est protégé d’un couvercle d’une poubelle à temps, avant d’encaisser un tire du lance grenade, qui le projette assez loin. Pendant ce temps les malfrats récupèrent leur coéquipier blessé.
UN DES BRAQUEUR : Black ! Black ! Vient aller vite !
Les braqueurs font monter le blessé dans l’arrière de la camionnette.
UN DES BRAQUEUR : Dépêche-toi on se casse ! C’est Black qui est touché.
LE BRAQUEUR COTE PASSAGER : Démarre vite ! Fonce ! Fonce ! Fonce !
Arrow se relève et voit le fourgon s’éloigner.
MANOIR DES QUEEN
La fête de Thea bat son plein, la musique résonne et les invités dansent. Oliver arrive vers Thea qui est excitée.
THEA : Houuuu... Regarde ça, regarde ça ! Une décapotable.
OLIVER : C’est super tu dois être tellement surprise.
THEA : C’est le rêve. Tu as vu cette soirée est parfaite, à part que papa n’est pas là.
OLIVER : Si papa était là. Il te dirait que tu es magnifique.
THEA : Oh excuse-moi.
Thea s’en va et Oliver regarde autour de lui. Il aperçoit Diggle et va le rejoindre.
DIGGLE : J’ai entendu que l’archer avait déjoué un braquage de voiture blindée ce soir.
OLIVER : Gaynor ne tenait pas le lance grenade.
DIGGLE : Je sais. J’étais avec lui quant au moment où cela s’est produit.
OLIVER : On dirait que tu avais raison.
DIGGLE : Ecoute si quelqu’un est impliqué chez Black Hawk. Je parierais sur Nox. Il a commencé juste avant les braquages. Et il a une formation militaire.
OLIVER : Ok. J’ai blessé un mec. Il pissait le sang quand ils se sont enfuis avec le fourgon.
DIGGLE : D’accord. Si jamais on trouve le sang de Nox dans un des véhicules de Black Hawk on sera fixé.
OLIVER : Je viens avec toi.
DIGGLE : Non, non tu restes à ta fête. Je t’ai dit que j’allais m’en occuper. S’il y a le moindre problème, tu as juste à me biper.
OLIVER : Attends ! Soit sur le qui-vive. (En glissant un mouchant dans la poche de Diggle)
DIGGLE : C’est un réflexe chez moi, mec.
Thea danse lorsque des amies arrivent.
LES DEUX AMIES : Bon Anniversaire.
THEA : Merci.
UNE DES DEUX AMIES : On a un cadeau spécial pour toi. Ça s’appelle du vertigo. Ça va te donner l’impression de flotter.
THEA : Ah...Si jamais ma mère me grille avec ça, je ne fêterais pas mes 19 ans. Je vais aller le planqué là-haut les filles. Ok, je redescends tout de suite.
Thea quitte sa fête. Pendant ce temps Malcolm monte voir Moira pour lui montrer que Walter va bien.
MALCOLM : Moira. J’ai un petit quelque chose pour vous.
MOIRA : Walter.
MALCOLM : J’ai fait ce que vous m’avez demandé. Maintenant c’est à vous de faire ce que je vous ai demandé.
Thea qui vient de monter les escaliers et voit sa mère et Malcolm ensemble.
MOIRA : Je vais m‘en occuper.
MALCOLM : Merci Moira.
Thea s’approche de sa mère pas contente.
THEA : A mon anniversaire ! Chez nous, juste sous mon nez.
MOIRA : Non ! Thea ce n’est pas ce que tu crois.
THEA : ça ne fait même pas deux mois que Walter n’est pas là ! Et tu es déjà entrain de le tromper.
MOIRA : Non, chérie !
THEA : Comme tu as trompé papa.
MOIRA : Non ! Thea ! Je n’ai jamais été infidèle.
THEA : Tu imagines que je vais croire un mot de ce que tu dis !
MOIRA : Thea arrête...Ecoute moi...
THEA : Je regrette que ce ne soit pas toi qui ait été sur ce bateau !
Thea redescend les escaliers, bouleversée. Elle prend le sachet contenant les gélules de vertigo et retourne à sa fête.
STARLING CITY LA NUIT.
BÂTIMENT BLACK HAWK
Diggle est sur le lieu et scrute l’endroit avec une petite lampe torche. Il fouille une des camionnettes et y trouve une tâche de sang. Il découvre ensuite que l’autocollant de l’entreprise Black Hawk se décolle lorsqu’il tire dessus. Il y découvre une autre enseigne » Inter Global Câble ». Derrière lui se tient Nox avec une arme.
NOX : Je sentais que tu allais te pointer.
DIGGLE : Ah ouais. Pourquoi Nox ?
NOX : Juste après que Gaynor t’a engagé, quelqu’un a piraté notre système. Première personne à traverser notre pare-feu. Tu peux me dire comment tu as fait ?
DIGGLE : Je ne suis pas trop sûr.
NOX : Il pensait que tu ne serais pas très coopératif.
DIGGLE : Qui ça ?
GAYNOR : Salut John
DIGGLE : Ted tu es dans le coup ?
GAYNOR : Non, pas directement. Mes hommes. C’est pas mission.
DIGGLE : Mission ? On n’est pas en Afghanistan !
GAYNOR : Oh, je n’étais pas au courant. Là-bas on nous confiait des millions de dollars en arme et en personnel... On n’était des conquérants...Maintenant, on n’est des nounous avec des teasers.
DIGGLE : Ahhh...Et alors ça te donne le droit de voler, de tuer des civiles innocents.
GAYNOR : Je ne vais pas te convaincre que j’ai raison. Je vais te convaincre de rejoindre l’équipe.
DIGGLE : Maintenant je suis sûr que tu es fou.
GAYNOR : Ce soir ça devait être notre dernier coup. Mais à cause du gars à la capuche on a dû se sauver. Maintenant on a un homme en moins. Mais tu es qualifié pour prendre sa place.
DIGGLE : Désolé Ted, mais tu vas devoir te montrer beaucoup plus convaincant.
GAYNOR : Message reçu...Cavano.
Sur l’ordre de Gaynor, Cavano amène la belle-sœur de Diggle. Celle-ci a les mains attachées et un scotch sur la bouche, un pistolet sur la tempe.
DIGGLE : Carly ? Espèce de fils de pute. Tu vas voir.
Nox est sur le point de tirer sur Carly.
DIGGLE : Non ! Non ! Attendez ! Ne fait pas ça !
GAYNOR : NOX ! Vous pouvez mourir tous les deux ce soir. Ou alors après le holdup on monte dans l’avion et elle pourra rentrer voir ton neveu. C’est toi qui vois.
Oliver qui avait mis un mouchard dans la poche de Diggle à entendue la conversation et s’apprête à rejoindre Diggle pour l’aider.
Sur la route un fourgon blindé arrive. Diggle est positionner face à lui et s’apprête à tirer une grenade, mais au moment venu, Diggle ne peut pas le faire. Dans la camionnette Gaynor et Nox ainsi que Carly observe la scène. Gaynor et Nox descendent de la camionnette en prenant Carly avec eux.
GAYNOR : Venez descendez !
CARLY : Mais...
NOX : Tu n’aurais pas dû faire ça Dig. Tu vas devoir nous regarder tuer ta jolie petite amie.
CARLY : Non ! Non ! Je vous en prie ! Non !
DIGGLE : Vous oubliez un truc les mecs.
GAYNOR : Ah ouais ! Dis-moi quoi ?
DIGGLE : C’est moi qui tient le lance grenade.
Diggle tire une grenade sur une des portes arrière de la camionnette Gaynor et Nox. Ce dernier est à terre.
DIGGLE : Carly ! Sauve-toi vite !
Gaynor tire des coups de feu en direction de Carly, mais celui-ci la manque. Lorsqu’il Nox se relève il essaye de viser Diggle qui court. Mais celui-ci est arrêté par Arrow qui lui a envoyé une flèche pour le désarmer. Arrow se bat alors avec Nox. Pendant ce temps Carly, qui est toujours poing lié, court aussi vite qu’elle le peut. Le combat continu entre Arrow et Nox. Le justicier en fini avec Nox avant de retrouver Diggle. Quand à ce dernier il rattrape Gaynor.
DIGGLE : Plus un geste ! Lâche ton arme ! Ou je vais tirer !
GAYNOR : Arrête ! Je ne crains rien ! C’est du bluff. Je le sais que tu le feras pas. Tu ne peux pas. Je le vois dans tes yeux !
Lorsque Gaynor est sur le point de tirer sur Diggle, il reçoit en pleine poitrine une flèche d’Arrow. Ted s’écroule alors au sol. Le justicier rejoint Diggle.
DIGGLE : Tu as mis le temps.
ARROW : Tu savais que j’aillai venir ?
Diggle sort alors de sa poche le mouchard qu’Oliver avait mis.
DIGGLE : La prochaine fois que tu glisses un micro sur quelqu’un soit plus discret. J’aurais aimé que tu me fasses confiance.
ARROW : Je te fais confiance Dig. Mais à eux... Jamais !
Des sirènes de police se font entendre au loin.
DIGGLE : Aller tire-toi, maintenant.
La belle-sœur de Diggle se montre.
CARLY : John !
Diggle s’approche de sa belle-sœur.
DIGGLE : Carly ! Est-ce que tu vas bien ?
LA POLICE : Tournez-vous et mettez les mains en évidence.
Sur la route Thea qui est dans sa voiture, mets la musique à fond. Elle croise un autre véhicule. Elle l’évite mais elle perd le contrôle de sa voiture qui finit dans le talus. L’airbag s’est déclenché mais Thea est blessée.
THEA : Ah merde !
HÔPITAL DE STARLING CITY
Oliver et sa mère arrivent dans la chambre de Thea.
MOIRA : Ohhh Thea...
OLIVER : Est-ce que ça va ?
THEA : Ouais, ouais, je vais bien. J’ai juste mal à la tête, ça va. La voiture est ce qu’elle est...
OLIVER : La voiture ce n’est pas important.
MOIRA : Tu te rappelles ce qui s’est passé chérie ?
THEA : Hum...Va-t’en, laisse-moi.
MOIRA : Thea... S’il te plait.
THEA : J’ai dit que j’allais bien.
Moira quitte la chambre et Oliver est sur le point de dire quelque chose.
CHEZ LAUREL
Tommy est assis sur le canapé et zappe les chaine de la tv, lorsque le téléphone de Laurel vibre.
LAUREL : Ton père commence même à m’appeler maintenant
TOMMY : Perd pas ton temps.
LAUREL : Ton père est un salop, mais il reste ton père. En fait je crois qu’à sa manière... Je crois qu’il considère qu’il te protège d’une certaine façon.
TOMMY : C’est ça ! Il est très doué pour utiliser la mort de ma mère comme excuse pour se comporter comme une ordure.
LAUREL : Tu ne parles jamais de ta mère.
TOMMY : J’avais 8 ans, je n’ai pas beaucoup de souvenir de ce qui s’est passé. Mais après mon père m’a, m’a complètement mit à l‘écart... Et ensuite il est partit. Il a disparu pendant, un an peut-être deux. J’avais 8 ans et il m’a abandonné. Voilà c’est ça mon père. Un égoïste qui ne pense qu’a lui.
Pendant le récit de Tommy, des images de Malcolm dans son repaire défilent lentement.
BASE D’ARROW
Diggle est debout appuyer sur la table les yeux devant l’écran de l’ordinateur. Oliver arrive derrière lui.
OLIVER : Les flics t’en ont fait baver ?
DIGGLE : Non ! Je leur ai expliqué que Gaynor et moi, on était de vieux copain de guerre et qu’il a essayé de m’embringuer. Quand j’ai refusé, il a kidnappé Carly. Tout le reste c’est passé sous la contrainte.
OLIVER : Pouffffffff...
DIGGLE : J’ai merdé Oliver. Manifestement Gaynor n’était pas celui que je croyais. Je me suis trompé.
OLIVER : Ouais, ok, mais... Tu avais raison sur un truc. Quand tu m’as dit que je faisais plus confiance à la liste qu’à toi. Diggle la vérité, c’est qu’après ce qui m’est arrivé sur l’île... C’est difficile pour moi de me fier à qui que ce soit. Mais ce n’est pas mon cas. Et ça m’a rappelé pourquoi je t’ai choisi comme partenaire. Parce que tu vois le meilleur chez les gens.
Oliver présente le carnet à Diggle, celui-ci le prend et raye le nom de Ted Gaynor
DIGGLE : ça m’a servi de leçon. Jusqu’à ce que tu le dises, je ne veux plus jamais savoir quels noms sont sur la liste.
Oliver quitte sa base et rejoint l’hôpital pour la sortie de Thea.
OLIVER : Elle m’a promis qu’elle ne trompait pas Walter.
THEA : Je n’ai aucune confiance en ce que cette femme peut dire.
UN POLICER: Mademoiselle Queen? Thea Queen.
OLIVER : Il y a un problème ?
LE POLICIER : On n’a eu un appel de votre médecin. Dans le cas d’un accident de voiture ils doivent nous donner les résultats d’analyse toxico du conducteur. Vous avez été contrôlé positif à un narcotique appeler Vertigo.
OLIVER : La drogue qu’il consomme dans les Glades.
LE POLICER : Thea Queen vous êtes en état d’arrestation pour conduite sous l’emprise de drogue.
[FLASHBACK SUR L’ÎLE]
Oliver est enfermé et attaché par des menottes dans une petite prison où il dort encore suite au coup qu’il a reçue de Fyers. Quelqu’un tape sur les barreaux de la cage. Oliver se réveille.
FYERS : Vous savez pourquoi mes hommes portent des cagoules monsieur Queen ? Parce que ça masque tout à l’exception des yeux. Et dans les yeux d’un homme on trouve toujours la vérité. Vous avez mis votre vie en danger pour sauver votre ami, quelqu’un contre qui je vous avais mis en garde. Vous lui avez fait confiance. Mais cette confiance était mal placée.
Soudain L’homme cagoulé de Fyers enlève sa cagoule noire, Oliver découvre alors que c’est Yao Fei.
FIN