Tireur solitaire (Lone Gunmen)
Saison 1 épisode 03
Script VF
STARLING CITY LA NUIT.
Oliver est dans l'ancienne usine familiale Queen, Celui-ci s’entraine en tirant des poids en béton attachés à une chaine.
VOIX OFF D’OLIVER : Mon nom est Oliver Queen. Pour ma famille je suis le frère et le fils qui vient de rentrer à la maison, après avoir disparu en mer il y a 5 ans. Ils ne savent pas que je suis revenu avec une mission. Rétablir la justice dans notre ville. Et ils ne doivent jamais le savoir. Les hommes et les femmes que j’ai pour cible sont dangereux, corrompus, un cancer virulent !
Oliver lâche la chaine faisant ainsi tombés les blocs de béton qui se brisent violemment sur le sol. Nous le retrouvons assis devant l'ordinateur, le carnet à la main.
VOIX OFF D’OLIVER : Des cancers comme James Holder dont la société a installée des détecteurs de fumées défectueux, dans des logements à loyer modérés, du quartier des Glades. Il y a eu de nombreux incendies... et trop d’enterrements.
Oliver ouvre ensuite sa caisse et en sort son arc.
VOIX OFF D’OLIVER : Mais les cancers peuvent-être combattus et vaincus. Tout ce qu’il faut c’est un chirurgien et le bon instrument.
STARLING CITY LA NUIT
Demeure de James Holder. Celui-ci est dehors marchant devant sa piscine le téléphone dans la main droite et une bouteille de bière dans la main gauche.
JAMES HOLDER : A part la facture que j’ai reçue de mon équipe juridique ce matin, je me sens plutôt en forme. Et puis maintenant que ce procès est réglé, on va pouvoir concentrer notre attention sur Unidac Industrie. Ah, ah, ça marche. On se voit au bureau demain à la première heure.
James Holder raccroche son portable, qu’il lance sur le canapé derrière lui. Il se retourne en soupirant vers la piscine lorsque la bouteille de bière explose en morceau. Lorsqu’il se retourne le justicier lui fait face.
JAMES HOLDER : J’ai des vigiles armés à l’intérieur ! Je n’ai qu’à les appeler, ils rappliquent dans la seconde.
ARROW : Allez-y ! Ils ne vous entendront pas !
Le justicier lance sur le sol un révolver.
JAMES HOLDER : Qu’est-ce que vous voulez ?
ARROW : Combien de personnes sont mortes dans ces incendies ? Combien ?!
Au loin quelqu’un les observe avec un fusil à lunette.
ARROW : Le tribunal dit que vous ne devez rien à vos victimes. Je ne suis pas d’accord. James Holder ...
Soudain un coup de feu retentit, Holder est touché en plein cœur et tombe dans la piscine, quant à Arrow, celui-ci se retourne pour tirer une flèche. Mais le tireur continue de tirer. Arrow se cache derrière un pan du bar mais reçoit quand même une balle à l’épaule droite. Arrow regarde sa blessure puis James Holder tombant au fond de la piscine.
* * * * * * * * * * * Générique * * * * * * * * * *
Oliver rentre dans l'ancienne usine familiale.
Il recoud sa blessure en grimaçant, puis s’installe à une autre table son carnet à la main.
VOIX OFF D’OLIVER : Ce n’est pas surprenant qu’un homme aussi corrompu que James Holder ait plus d’un ennemi.
Il raye alors le nom de la liste sur son carnet. Toujours assis sur le siège, il grimace. Lorsqu’il essaye de se lever, il tombe et se rattrape de justesse à la table qui se trouve en face. Lorsqu’il regarde les compresses imbibées de son sang, sa vue se trouble.
VOIX OFF D’OLIVER : La balle... poison.
Il se précipite alors vers sa malle avec une petite bouteille d’eau qui trainait sur la table et qu’il a attrapée au passage. Il se laisse glisser jusqu’à la malle, puis l’ouvre rapidement et prend la bourse contenant des herbes médicinales. Il en prend une poignée qu’il ingurgite avec une gorgée d’eau puis s’allonge sur le sol.
[FLASHBACK SUR L’ÎLE]
Dans une grotte, Oliver est allongé, le visage tuméfié. Il se réveille lentement en gémissant. Il regarde la flèche qu’il a reçue dans le bras. Quelqu’un s’approche de lui.
OLIVER : Qui êtes-vous ?
L’homme en face de lui enlève sa capuche puis il s’accroupie devant d’Oliver.
OLIVER : Pourquoi m’avez-vous tiré dessus ?
L’homme lui répond, en lui présentant une coupelle en bois, mais Oliver ne semble pas comprendre ce qu’il lui dit. L’inconnu insiste en avançant sa main dans laquelle, il y a des herbes. Oliver ne comprenant toujours pas le langage de l’homme, secoue la tête négativement. L’inconnu insiste une nouvelle fois et Oliver prend les herbes et en avale une pincée avec de l’eau. Oliver tousse. L’inconnu en profite alors pour retirer sa flèche du bras d’Oliver. Celui-ci hurle de douleur
RETOUR AU PRESENT.
Oliver se réveille et regarde son ordinateur qui indique 07H10 du matin.
OLIVER : Bordel ! Dit-il en se relevant du sol.
Il prend alors sa veste et rentre chez sa mère.
MANOIR DES QUEEN.
Lorsqu’il arrive des policiers sont dans le salon. Il croise Diggle qui se retourne face à lui.
LES POLICIERS : Vous n’avez rien a ajouter ?
WALTER : Non, je ne vois rien d’autre.
OLIVER: Qu’est ce qui s’est passé ? Théa va bien ?
DIGGLE : La police l’a ramené à la maison. Avec des amies, elles sont entrées par effraction dans un magasin et ont essayées de robes. Apparemment l’alcotest à clignoté comme un sapin de Noël... Comment s’est passé votre soirée monsieur ?
OLIVER : Après que je vous ai dit que j’allais au toilette, pendant le diner et que je ne suis jamais revenu ?
DIGGLE : A partir de maintenant je vous regarderais faire pipi.
Oliver fige instant son regard sur Diggle puis il se dirige vers les canapés du salon où il écoute la conversation.
WALTER : Merci messieurs, ma femme et moi, nous vous sommes reconnaissants.
MOIRA : Oui.
WALTER: Je vous reconduis. Dit-il en s’adressant aux policiers.
LES DEUX POLICIERS : Ouais. Merci.
Oliver observe toujours et écoute la conversation entre mère et fille.
MOIRA : L’autre jour c’était ivresse sur la voie publique ! Cette fois effraction ! Eh bien ma fille tu es en train de prendre du galon dans le monde criminel.
THEA : Hum, quand tu rembourseras le proprio du magasin. Tu devrais jeter un coup d’œil à leurs marchandises. Ils ont des fringues à tomber par terre.
MOIRA : Thea va te préparer pour l’école.
THEA : Oh...Je pensais prendre une journée off... je suis fatiguée.
MOIRA : Comme tu veux ! Alors va dormir.
Thea quitte Le salon en passant devant Oliver.
THEA: Tu as une sale mine.
OLIVER : Tu l’as laissé sécher les cours ?
MOIRA: Quand ta sœur agit de cette façon, il vaut mieux lui laisser un peu de liberté.
OLIVER : Tu te rends pas compte qu’elle te test ?
MOIRA : Si bien sûre. Qui lui a appris à faire ça ?
OLIVER : Maman... Quand j’avais son âge papa et toi, vous m’auriez laissé commettre un meurtre ! Si c’était à refaire j’aurais eu besoin de moins de liberté et de plus d’autorité !
Oliver quitte la pièce, laissant sa mère seule.
Retour au domicile de James Holder où la police est venue enquêter sur son meurtre.
POLICIER LANCE : Ce n’est pas logique tout ça !
DECTECTIVE HILTON : Holder correspond au profil, une crapule pleine aux as. La proie idéale pour notre gars. Et on a retrouvé au moins une flèche.
POLICIER LANCE : Ouais, seulement cette fois-ci, la cause du décès est une balle en plein cœur. Notre bonhomme n’utilise pas d’arme à feu.
DETECTIVE HILTON : Il s’est peut-être rendu compte qu’il y avait un moyen plus simple de tuer des gens, qu’avec un arc et une flèche. Et puis comme tu dis : Le gars est sacrément fêlé.
BASE D’ARROW
Oliver est assis devant son bureau une fiole dans sa main, qu’il vient d’ouvrir. Il verse quelques gouttes sur une des compresses ensanglantées par sa blessure. Quelques secondes plus tard une couleur bleu apparait.
VOIX OFF D’OLIVER : Les balles étaient enduites de curare. Un poison rare et mortel. C’était le mode opératoire spécifique du tueur. Il a tué partout dans le monde. Chicago, Markovia, Corto-Maltese, Interpole à même un nom de code pour lui. « Deadshot ». J’étais prêt à donner à James Holder une chance de réparé ses torts.
Nous voyons des images de Floyd Lawton finir un tatouage d’un nom et d’un prénom.
Mais Deadshot n’a aucune moralité. Aucun honneur. Aucun code de conduite. Il ne tue pas pour la justice. Ce qui le rend aussi dangereux que tous les autres sur ma liste. Et même, le place en première position.
Queen industrie INC, ancienne usine familiale.
Dans l’usine une porte s’ouvre. Apparait alors trois hommes. Oliver, Tommy et Diggle.
OLIVER : Qu’est-ce que t’en penses ? Ce n’est pas un endroit canon pour faire une boite ?
TOMMY: Sympa ! Mais je vais te dire un truc mon pote ! Si tu penses l’appeler « Queen’s » je ne suis pas sûr que tu attireras la clientèle que tu espères.
OLIVER : Mon bureau personnel.
TOMMY : Pour les rendez-vous privé en tête à tête j’imagine ?
OLIVER : Et j’espère de temps en temps quelques rendez-vous à trois.
TOMMY : Ah, ah ! Ah ! Dis-moi tu es sûr, que tu veux faire ça ? Parce que tu n’as aucune expérience pour ce qui est de diriger... Enfin pour ce qui est de diriger quoi que ce soit. Demain soir, je te propose que toi et moi, aille étudier la concurrence. Il y a une nouvelle boite qui a ouvert dans le centre. Ça s’appelle « Poison » Max Fuller est le proprio.
OLIVER : Max Fuller ? J’ai couché avec la fiancée de ce mec.
TOMMY : Et alors, c’était avant le mariage.
OLIVER : C’était au diner de répétition.
TOMMY : Le diner de répétition, c’était bien avant le mariage. On est d’accord !
Le téléphone de Tommy sonne, ce dernier sort son portable de sa poche.
TOMMY: En plus, personne ne va faire la gueule à un naufragé. A merde ! Je suis désolé mais il faut que j’y aille. Bon aller on se voit tout à l’heure. Super endroit. A plus.
Tommy quitte l’usine. Laissant Oliver seul avec son garde de corps.
OLIVER : Alors ? Qu’est-ce que vous en pensez ?
DIGGLE : Je suis là pour assurer votre sécurité, pas pour faire des commentaires.
OLIVER : Oh... détendez-vous Dig ! Fait moi plaisir, parler librement. Je vous en prie.
DIGGLE : Nous sommes dans le quartier des Glades, n’est-ce pas ? Vos riches amis blancs ne viendront jamais ici, même si on les paye.
OLIVER : Je suis Oliver Queen. N’est-ce pas ? Les gens seraient prêts à faire la queue pendant 3 heures si j’ouvrais une boite de nuit.
DIGGLE: Mais aucun des habitants des Glades, ne pourra débourser un centime du tarif d’entrée.
OLIVER : Alors pour que l’affaire soit rentable. Il faut embourgeoiser le quartier.
DIGGLE : Je me demandais, quand on en arriverait à ça ... Le chevalier blanc qui vole au secours, des pauvres et des défavorisés.
Et en solo qui plus est... Sans demander l’aide de personne.
OLIVER : Waouh ! Vous n’avez pas une très haute opinion de moi ! Je me trompe ?
DIGGLE : Non, en fait monsieur, j’ai une grande estime, pour votre perspicacité... Monsieur.
Diggle quitte les lieux.
VOIX OFF D’OLIVER : Cette boite de nuit était censée dissimuler ma base au sous-sol. Et constituer un alibi pour les nuits d’Oliver Queen.
Au CNRI (Center Necessary Ressources Initiatives)
Laurel est installée à son bureau en mâchouillant un stylo bille. Elle regarde sur son écran d’ordinateur un article sur Oliver.
JOANNA : Salut. Tu as la déposition sur l’affaire Jergens ?
Laurel est surprise, se retourne, puis se lève.
LAUREL : Oui ! C’est quelque part par-là ! Lui répond-t-elle nerveusement en fouillant dans ses dossiers sur son bureau.
Joanna l’observe.
LAUREL: J’étais en train de surfer sur le net.
JOANNA: Tu es sure ?
LAUREL: Joanna, j’ai tourné la page.
JOANNA : Hum...
LAUREL : Et tu ne me crois pas !
JOANNA: Et bien... Je te croirais si je ne t’avais pas surprise en train de scruter le moindre article sur lui.
LAUREL : Je n’étais pas en train de scruter.
JOANNA : Je n’ai pas envie d’être la bonne copine, qui te rappel que ce type t’a trompé, Laurel, avec ta sœur.
LAUREL : J’apprécie énormément ta délicatesse.
JOANNA : Tu restes bloqué sur le passé, et la raison pour laquelle je te dis ça, c’est que je constate que la seule relation physique que tu as eu depuis Oliver, c’est avec son meilleur ami. Je crois qu’il est temps de passé à autre chose maintenant. Plus que temps !
LAUREL : J’ai été occupée. Je travaille beaucoup.
JOANNA : Je vois... Laurel ? Ça ne peut pas continuer, on va sortir dès ce soir. Et on va boire des coups et on va danser avec des mecs que l’on ne connaît pas, et on va rentrer à pas d’heures ! Ahhh...Voilà les dépositions Jergens.
LAUREL: Je ne crois pas que je vais pouvoir sortir ce soir.
JOANNA : C’est vraiment trop mignon. Tu crois sincèrement que je te laisse le choix.
MANOIR DE LA FAMILLE QUEEN.
Théa est dans sa chambre, se prépare pour le lycée. Moira rentre dans la chambre.
MOIRA: Je veux que tu rentres à la maison juste après le lycée.
THEA : Je ne vais pas pouvoir. Je vais au centre commercial avec Margot.
MOIRA : Pour quoi faire ? Encore du shopping ?
THEA : Hum.
MOIRA : Tu vas dire à Margot que tu vas annuler ! Tu es privée de sortie pendant 2 semaines !
THEA : Ah...Privée de sortie ? Je n’ai jamais été privée de sortie !
MOIRA: Parce que tu n’avais jamais commis de vol, jusqu'à présent !
THEA: Depuis quand est-ce que ça te dérange ?
MOIRA: Depuis toujours ! Je te rappel que je suis ta mère.
THEA : On a fait en sorte que ça se passe bien ses 5 dernières années. Pourquoi tu veux tout gâcher d’un seul coup ?
MOIRA : Non ! On rembourse les commerçants pour que tu n’ais pas de casier judiciaire. Alors on ne peut pas dire que cela se passe bien !
THEA : Et tu vas me remettre dans le droit chemin... hum...C’est Oliver qui est derrière ça ? Son hypocrisie moralisatrice commence à déteindre sur toi.
MOIRA: Non, je n’ai pas besoin qu’Oliver m’apprenne comment éduquer ma fille. Tu rentres à la maison à 16 H !
THEA : Sinon quoi ? T’envoie les flics me chercher ! Passe-leur le bonjour de ma part.
Théa quitte sa chambre.
QUARTIER OU HABITAIT JAMES HOLDER.
Oliver parcourt le quartier aux alentours de la demeure de Holder, il est à la recherche d’indices. Quelques flashbacks du meurtre de Holder apparaissent. Oliver s’élance et escalade le mur. Une fois son but atteint, il s’agrippe et sort de sa poche une pince. Il retire du mur une balle.
POSTE DE POLICE.
Le policier Lance est installé devant son bureau. Il a dans ses mains trois photos, qu’il regarde attentivement.
Hilton s’avance vers lui avec un dossier à la main.
DETECTIVE HILTON: J’ai le rapport balistique sur le meurtre d’Holder. Ils lui ont retirés deux balles de 7.62 millimètres. D’après les marques et la taille de la plaie d’entrée, ils estiment que les coups ont été tirés à environ 90 mètre de distances.
POLICIER LANCE : A 90 mètres ? Alors robin des bois lui tire dessus d’un autre immeuble, puis va chez le mec, il dégomme ces vigiles et après il tire quelques fléchettes.
DETECTIVE HILTON: D’après l’analyse toxico. Son sang contenait de forte concentration de Strychnos toxifera.
POLICIER LANCE: Qu’est-ce que c’est ?
DETECTIVE HILTON: Du curare. C’est une sorte de poison.
POLICIER LANCE: Oh ! Donc maintenant, il est passé des flèches aux balles de sniper et au poison. Je ne vais pas gober ça !
DETECTIVE HILTON : Pourtant on a retrouvé des flèches sur les lieux. Preuve que le gars à capuche était là ! Tu vas où ?
POLICIER LANCE : Chercher mes preuves à moi !
Lance quitte le poste de police.
A LA BASE D’ARROW
Oliver examine la balle qu’il a retirée du mur.
VOIX OFF D’OLIVER : Des balles de 7.62 millimètres. La piste du mobile crapuleux nous conduis à la Bratva. La mafia russe. Enfin... un peu de chance.
DOMICILE D’HOLDER.
Quentin Lance cherche des indices sur le lieu du crime. Il parcourt un bout de la piscine, puis s’arrête et s’accroupi. Il regarde autour de lui, puis se relève en fixant l’immeuble d’en face.
* * * * * *
Oliver est dans la rue. Il s’arrête devant une porte de garage. Sur celle-ci il y a des inscriptions en russe. Il entre dans un garage.
Dans le hangar deux hommes parlent en russe. Oliver leur demande en russe.
OLIVER : Je cherche Alexi Leonov.
L’homme en face de lui, répond en russe. « Il n’y a personne de ce nom ici »
OLIVER : Pas dans votre garage... Au sous-sol.
Le deuxième homme, pointe sur Oliver un pistolet, que ce dernier maitrise. L’homme hurle en s’agenouillant sur le sol. Oliver lui retire alors l’arme des mains et retire le chargeur. Il montre ensuite son tatouage de la Bratva.
OLIVER : Je suis de la Bratva. Je veux voir Alexi Leonov.
LE RUSSE : Ravi de vous rencontrer.
Les trois hommes descendent alors dans le sous-sol.
LE RUSSE : Je vous fais mes excuses. Nous ne voulions pas manquer de respect à un capitaine. Particulièrement à un capitaine américain. Alors, en quoi puis-je vous aider capitaine ?
OLIVER : Je suis à la recherche d’un tueur à gages. Quelqu’un que l’organisation a déjà utilisé. Sa carte de visite : Des balles de 7.62 millimètre enduites de curare.
LE RUSSE : Je ne connais personne qui utilise ces instruments.
OLIVER : Mais vous pouvez trouver qui c’est !
LE RUSSE : D’abord nous allons boire à notre santé. Après j’essaierais de trouver l’identité de cet homme que vous recherchez.
Les deux hommes trinquent et boivent leur verre.
LE RUSSE : Je vais aussi vérifier que vous êtes de la Bratva capitaine. Si jamais ce n’était pas le cas, je vous enverrais mon mécanicien pour vous assassiner, vous et votre famille.
CHAMBRE DE FLOYD LAWTON (DEADSHOT)
La tv est allumée sur le journal télévisé.
LE PRESENTATEUR: Carl Rasmussen a été retrouvé assassiné à son domicile tôt ce matin. La police n’a pas affirmée s’il y avait un lien entre la mort de monsieur Rasmussen et le meurtre de James Holder, il y a quelques jours. Monsieur Rasmussen laisse derrière lui, une épouse et trois enfants.
Deadshot est dans la chambre et se tatou le nom de la victime qu’il vient de tuer.
MANOIR DES QUEEN, DANS LE SALON.
WALTER : C’est une très grande perte. Carl était une sommité.
DETECTIVE HILTON : Une sommité, qui souhaitait racheter une compagnie nommé Unidac Industrie.
WALTER : Industrie, ce n’est pas vraiment le terme qui convient. L’activité récente de la société était la recherche d’énergie renouvelable.
LANCE : Ce que mon équipier tente de souligner, c’est que Carl Rasmussen est le second enchérisseur à avoir perdu la vie cette semaine.
MOIRA : Est-ce que vous insinuer quelque chose lieutenant ?
LANCE : Je dis juste que votre mari voudrait acquérir Unidac Industrie, et que ces concurrents semblent tomber comme des mouches.
MOIRA : Je suis persuadé que ces accusations déguisées n’ont rien à voir avec votre rancœur à l’égard de ma famille.
WALTER : Unidac est en redressement judiciaire. Il va y avoir une mise aux enchères de liquidation. Ce qui veut dire qu’il a des nombreux acheteurs potentiels et les enchères ont lieu demain. Alors... si je comptais éliminer la concurrence, j’aurais beaucoup de gens à assassiner en un minimum de temps.
DETECTIVE HILTON : On fait simplement le tour des acheteurs intéressés, pour leur dire d’être prudent.
MOIRA : Oui bien sûre. Je suis très touché que le lieutenant Lance se soucis autant de notre sécurité.
WALTER : Bon... Merci de vous inquiéter pour nous messieurs. Notre garde du corps monsieur Diggle va évidemment prendre toutes les précautions qui s’imposent.
LANCE QUITTANT LE SALON : Ouais ... Bien ! Si jamais vous avez besoin de nous, vous appeler la police et on arrive.
Boîte de nuit « Poison »
TOMMY : Ah...Ah ...Ah...Ah. A la ça va chauffer grave.
OLIVER: Si max Fuller me voit ici, c’est claire que oui.
TOMMY : Si tu veux monter une affaire, tu es obligé de prendre quelques risques.
Le vigile d’entré s’adressant à Diggle. "Je ne vois pas votre nom sur la liste."
DIGGLE : Monsieur Queen.
Oliver faisant demi-tour. Ohhh... puis s’adressant au vigile : "Je n’ai jamais vu ce type de toute ma vie... jamais."
Sur la piste des gens dansent.
Laurel est au bar et Joanna est sur la piste. Quelques secondes plus tard arrive Tommy et Oliver.
TOMMY : Oh, je rêve, c’est bien toi que je vois en train de t’amuser ? Mais tu violes une certaine loi, tu sais. Une de celles qui sont gravées sur des tablettes en pierre.
LAUREL : C’est très fin Tommy.
TOMMY : Merci.
LAUREL : Je vois que tous les deux vous avez reprit votre bonne veille technique de chasse.
OLIVER : Je veux juste voir comment les gens s’amusent à Starling city, 5 ans après.
LAUREL : Ohhhh... Je suis certaine que tu vas t’apercevoir que plus rien n’est pareil sans toi.
THEA ARRIVE VERS SON FRERE : Salut grand frère. Je crois que je suis complément déchirée. Je te vois... Je te vois en double.
OLIVER : Mais enfin tu... Je croyais que tu étais privée de sortie !
THEA : En effet ! Je te remercie du fond du cœur, d’ailleurs.
OLIVER : Ta soirée s’arrête là !
THEA : Qu’est-ce que tu vas faire ? Le dire à maman.
OLIVER : Théa ! Tu traines avec des gens peu recommandables.
THEA : C’est toi qui me dis ça ! Dis-moi, est-ce que tu crois que tu sais tout sur tes sois disant amis, ici présent ?
TOMMY : Oh ...Théa... Je ne pense pas que tu devrais...
THEA : Si Tommy, je crois que ton meilleur ami a le droit de savoir.
OLIVER : Théa ! On y va !
THEA : Oh, j’imagine qu’ils ne t’ont pas dit qu’ils passaient leurs temps à baiser pendant que tu étais absent.
Suite à cette annonce Tommy et Laurel se sentent gênés.
TOMMY : Ecoute mon pote.
OLIVER : Tommy !
TOMMY : Je...
OLIVER : Tommy ! Ça va aller... en s’adressant ensuite à sa sœur : Pour toi et moi cette soirée est terminée.
THEA : Enlève tes mains ! Tu ne me touche pas ! T’es pas mon père ! Ok ! Tu es tout juste mon frère et encore !
Théa quitte Oliver, vient ensuite le patron de la boîte de nuit.
MAX FULLER : J’hallucineeee.... Vous avez vu ça ? Oliver Queen !
Oliver se retourne pour faire face à Max Fuller.
OLIVER : Max Fuller... Comment tu te sens ?
MAX FULLER : Déçu que tu ne te sois pas noyé !
Oliver est poussé par max dans un autre endroit de la boite de nuit.
OLIVER : Eh Max... Oliver n’a pas pu finir sa phrase que Max le frappe d’un coup de poing au visage, faisant tomber Oliver sur la moquette.
MAX FULLER (s'adressant à ses gardes du corps): Relevez-le !
TOMMY (arrive) : Lâchez-le ! Laisser le partir ! Tout en se précipitant vers les gardes du corps. Eh ! J’ai dit laisser le partir !
OLIVER : Je t’avais bien dis qu’il serait en pétard.
TOMMY : Ouais...
MAX FULLER : Dégage Merlyn, ce n’est pas ton problème.
TOMMY : Tu veux t’approcher de mon pote ? Alors faudra me passer sur le corps. Whaou... Ils vont vraiment me passer sur le corps !
Un des gardes du corps pousse Tommy, qui réplique par un coup de poing. La bagarre éclate. Les 3 gardes du corps de Max ont le dessus, jusqu’à ce que Laurel intervienne. Elle attaque Max en le frappant violemment, le mettant à terre.
LAUREL : Alors on arrête là Max ? Où tu vas envoyer tes malabares me cogner ?
MAX FULLER : Tous les 3 vous êtes interdit d’entrée à vie ! Foutez le camp de ma boite !
TOMMY (chancelant): Toute façon c’est pourri ici...
LAUREL : ça va ? Vous n’avez rien ?
OLIVER : Où est-ce que tu as appris à faire ça ?
LAUREL : J’ai un père flic, tu te rappelles ? Il m’a fait prendre des courts d’auto défense.
Laurel est sur le point de partir.
OLIVER : Laurel ! Pour ce que Théa a dit...
LAUREL : Tommy et moi, on pas besoins de ta bénédiction. Et je n’ai pas besoin que tu me pardonnes !
[FLASHBACK SUR L’ÎLE]
Dans la grotte, Oliver est endormi sur le sol. Il se réveille doucement en grimaçant. L’homme qui lui a retiré la flèche est également endormi. Oliver s’assoit et se lève. Il court vers la sortie et s’enfuit dans la forêt. Essoufflé il s’arrête un instant vers un arbre. Puis il se remet en route, lorsqu’il s’arrête de nouveau il est pris dans un filet.
STARLING CITY, AU BIG BELLY BURGER.
Diggle ouvre la porte du restaurant accompagné d’Oliver et de Tommy.
DIGGLE : Allez-vous assoir. Détendez-vous ! Je vais aller vous cherchez des burgers et des glaçons, pour vos hématomes.
TOMMY (en voyant la serveuse) : Ouh... Elle est super canon !
DIGGLE : C’est ma belle-sœur, monsieur.
TOMMY : A qui je n’adresserais pas la parole, ni même un regard ! Jamais. Je vais chercher une table.
OLIVER : Elle ne porte pas d’alliance. Votre frère c’est fait larguer ?
DIGGLE : Ouais on peut dire ça !
Diggle s’en va vers sa belle-sœur. Pendant ce temps Oliver et Tommy S’installent à une table.
DIGGLE : Salut !
CARLY : C’est adorable de ta part d’adopter deux petits blanc. Il leur faut un modèle à suivre ?
DIGGLE : Lui, c’est mon client, Oliver Queen.
CARLY : Eh ben on dirait que tu as bien réussi à le protéger ton bonhomme.
A la table de Tommy et Oliver.
TOMMY : Je voulais te dire... Au sujet de Laurel... Je comptais t’en parler. Il a fallu que je trouve la bonne façon de le faire.
OLIVER : Dire à ton super pote que tu as couché avec sa copine, après qu’il ait été porté disparu et présumé mort. Il n’y a pas de faire part pour ces trucs-là !
Tommy et Oliver Rigolent.
TOMMY : J’ai eu tort. Excuse-moi.
OLIVER : Tommy ! J’étais un homme mort.
TOMMY : Non, non... Tu es sortis avec Laurel et que tu sois mort ou en définitive miraculeusement vivant, échoué sur une île déserte. Tu es mon meilleur ami. Alors sortir avec Laurel, c’était enfreindre le code de l’amitié de 50 façons différentes.
OLIVER : Je te remercie. Mais je ne t’en veux pas ! Pas du tout.
Retour sur Diggle et Carly sa belle-sœur.
CARLY : Eh c’est dangereux cette mission ?
DIGGLE : Non, c’est cool t’inquiète pas.
CARLY : Trop tard. Tu as oublié que c’est ce boulot qui a causé la mort de ton frère. Hein. Parce que moi Dig, je n’ai pas oublié. J’y arrive pas.
Retour à la table de Tommy et Oliver.
TOMMY : Tu prends ça avec tellement de calme, je suis vraiment...
Le téléphone d’Oliver sonne, le sort de sa poche et prend la conversation.
OLIVER : Oui, allo... Da... puis prononce des mots en russe, son interlocuteur russe, lui demande s’il a passé le test. La réponse du russe est Oui.
Oliver fait croire à Tommy que c’est un mannequin russe.
OLIVER : C’est un mannequin russe, elle a des choses à me dire. Est-ce que tu peux me laisser seul une minute ?
TOMMY : Je comprends maintenant pourquoi tu as pris la chose avec tellement de calme. Amuse-toi bien.
OLIVER : Alors avez-vous l’info ?
LE RUSSE : Oui, son nom est Floyd Lawton. J’ai une adresse, là où il a dormi la dernière fois qu’il est venu Starling City. Mais c’est tout.
OLIVER : Espérons qu’il ait ses petites habitudes. Allez-y.
LE RUSSE : 1700 Broadway, papp motel, chambre 52. Vous nous laisser en dehors de ça ! D’accord ? En supposant que monsieur Lawton, ne vous tue pas en premier.
Oliver raccroche et range son portable dans sa veste.
CHAMBRE DE DEADSHOT.
Deadshot consulte des plans sur son ordinateur. Arrow est devant la porte 52. Soudain dans un fracas la porte se brise. Arrow Lance immédiatement une flèche sur Deadshot. Ce dernier plonge vers le lit. Lorsqu’il se relève il tire une rafale de balles. Arrow se cache dans le couloir contre mur. Lorsque les coups de feu cesse. Arrow en profite pour tirer une nouvelle flèche. Le combat entre les deux hommes continu. Lorsque les coups de mitraillettes s’arrêtent, Deadshot s’enfuit par la fenêtre. Quand Arrow se présente à la fenêtre, il n’y a plus personne. Il récupère alors la clé USB et l’ordinateur de Deadshot et s’en va avant que la police arrive.
QUEEN CONSOLIDATED
Dans le bureau de Félicity, celle-ci est occupée et tourne le dos à Oliver. Oliver entre et se racle la gorge.
OLIVER : Felicity Smoak ? Enchanté. Je suis Oliver Queen.
Cette dernière se retourne alors vers son interlocuteur.
FELICITY : Oui, bien sûre... Je sais qui vous êtes. Vous êtes monsieur Queen.
OLIVER : Non, monsieur Queen c’était mon père.
FELICITY : Oui, mais il est mort. Enfin je veux dire il s’est noyé...mais pas vous. C’est pour ça que vous avez pu venir dans mon département, entendre mes bafouillages...qui vont s’arrêter dans 3,2,1.
OLIVER : J’ai des problèmes d’ordinateur. Et on m’a dit que vous étiez la personne qu’il fallait venir voir. J’étais dans un café en train de surfer sur internet et j’ai renversé mon crème dessus.
FELICITY : Vraiment ?
OLIVER : Ouais !
FELICITY : Parce qu’on dirait des impacts de balles.
OLIVER : Le café où je vais est dans un quartier malfamé... Si jamais par chance vous arriviez à récupérer quelques données. Je vous en serais vraiment reconnaissant.
FELICITY : Hum hum...
MANOIR DES QUEEN.
Chambre de Thea.
Thea est assise sur son lit son téléphone portable à la main, elle écrit un message. Sa mère arrive avec dans les mains deux robes : une robe rouge et noir et une autre blanche imprimée de fleur.
MOIRA : Ah... Je suis contente de te voir ici.
THEA : Je suis assignée à résidence. Tu te rappel ?
MOIRA : Tu préfères la blanche imprimée ou la bicolore plus sexy ?
THEA : Pour diner ? Je comptais rester en pyjama.
MOIRA : Pour la vente aux enchères de Walter.
THEA : Ah... Je crois que je préfère être punie.
MOIRA : Non ! C’est important que tu viennes !
THEA : Important pour qui ?
MOIRA : Pour moi !
La mère de Thea s’approche de sa fille et s’assoit auprès d’elle.
MOIRA : Bon ça suffit ! Écoute-moi Thea ! Quand tu avais 4 ans tu es arrivée un jour à la maison, avec un chat. Un chat de gouttière tout crasseux, et il était méchant. Mais tu t’es planté devant moi et tu as déclaré qu’il allait vivre avec nous. Ton père est rentré à la maison après le bureau. Il va vu ce qui se passait. Il t’a demandé de t’asseoir et il t’a expliqué que ce chat était en fait un tigre et qu’il fallait qu’on le ramène chez lui. Et ça a marché figure toi. Tu as compris et accepté. Robert était très fort pour ça. Il arrivait à communiquer avec toi. J’en ai été toujours très jalouse, d’ailleurs.
THEA : Tu ne me parles jamais de lui... De papa. C’est la première fois que tu me parles de lui depuis des années.
MOIRA : Et bien je crois que toi et moi, on a pris des mauvaises habitudes. Il y a beaucoup de chose qui ont changés ces derniers temps, et je crois que peut-être ça aussi ça peut changer...Très bien.
Moira quitte ensuite la chambre de Thea.
QUEEN CONSOLIDATED
Bureau de Felicity. Celle-ci est avec Oliver. Ils consultent ce qu’il y a sur l’ordinateur de Deadshot.
FELICITY : Oui, ça ressemble à des plans.
OLIVER : Des plans de quoi, à votre avis.
FELICITY : L’exchance Building.
OLIVER : Jamais entendu parler.
FELICITY: C’est là que doit avoir lieu la vente aux enchères d’Unidac Industrie. Je croyais...Vous aviez dit que c’était votre ordi.
OLIVER : Tout à fait !
FELICITY : Ecoutez ! Je n’ai pas du tout envie de me retrouver mêlée à une histoire de drame familiale Shakespearien.
OLIVER : Comment ?
FELICITY : Monsieur Steele a épousé votre mère. Clodius, Gertrude... Hamlet ?
OLIVER : Je n’ai étudié Shakespeare dans aucune des universités que j’ai laissé tomber.
FELICITY : Monsieur Steele voudrait acquérir Unidac Industrie. Et vous avez un ordinateur de société associée l’un des types avec lesquels il est en concurrence.
OLIVER : Floyd Lawton.
FELICITY: Non ! Warren Patel ! Qui est Floyd Lawton ?
OLIVER : Ce monsieur se trouve être un employé de monsieur Patel, de toute évidence.
VOIX OFF D’OLIVER : L’exchange Building est entouré de 3 tours d’observations. Lawton peut abattre sa proie de quasiment n’importe où. Mais je ne peux pas couvrir toute la zone. Je ne peux pas protéger toutes les cibles de Deadshot. Je ne peux pas faire ça tout seul !
STARLING CITY LA NUIT.
Le lieutenant Lance marche vers sa voiture, lorsque quelqu’un lui saute dessus. Arrow, celui-ci plaque le policier sur le capot de la voiture.
POLICIER LANCE : Espèce d’enfoiré !
ARROW : Lieutenant taisez-vous !
POLICIER LANCE : Tu es carrément gonflé de m’agresser juste à côté du poste de police.
ARROW : Floyd Lawton est le type qui vise les acheteurs potentiels d’Unidac Industrie. Interpole l’appel Deadshot. Parce qu’il ne manque jamais sa cible. Vous allez pouvoir vérifier ce que je vous dis dès que je me serais tiré.
POLICIER LANCE : Ouais c’est ça ! J’arrêtais de te poursuivre, j’imagine.
ARROW : Warren Patel a engagé Lawton. Je ne sais pas exactement qui sont leurs cibles. Ça peut être tous les acheteurs et je ne peux pas les protéger sur un périmètre aussi vaste. J’ai besoin que vous m’aidiez.
POLICIER LANCE : Ouais...Tu as besoin de l’aide d’un pro !
OLIVER : Lawton badigeonne ses balles de curare. Dites à vos hommes de porter du Kevlar.
POLICIER LANCE : Je vais leur dire de te buter !
Lorsque l’inspecteur fini sa phrase Arrow est déjà parti laissant le lieutenant seul avec un petit cadeau : L’ordinateur de Lawton.
L’EXCHANCE BUILDING
Vente aux enchères d’Unidac Industrie. Les acheteurs attentent dans une grande salle. Moira et Walter discutent avec un couple. Quelques secondes plus tard le couple s’en va.
MOIRA : Eh ben c’est incroyable qu’il y ait tout ce monde, hein ?
WALTER : C’est une opportunité assez exceptionnelle. Mais en tout cas quelque ce soit le résultat de cette vente aux enchères, je me considère déjà gagnant, parce que j’ai les deux plus belles femmes à mes côtés ce soir.
MOIRA : Deux ?
WALTER : Hum, hum...
Quelques seconde plus tard, arrive Thea. Sa mère semble soulager de la voir là !
WALTER : Merci d’être venue Thea. Lui dit-il en l’embrassant sur la joue. Ça fait plaisir à te mère et à moi.
Moira prend sa fille dans ses bras. Une femme arrive pour prévenir Walter que les enchères vont bientôt commencer.
GINA : Monsieur Steele, la vente aux enchères va démarrer dans 5 min. Merci de bien vouloir préparer votre offre.
WALTER : Merci Gina... On y va !
Le détective Hilton descend les escaliers.
DETECTIVE HILTON : Je m’en occupe.
Oliver observe du haut des escaliers.
DETECTIVE HILTON : Warren Patel, je vais vous demander de me suivre, monsieur.
WARREN PATEL : Mais enfin de quoi s’agit-il ?
POLICIER LANCE : Unité un R.A.S ! Unité 2 vous me recevez ?
UNITE 2 : On n’a Patel, mais on n’a pas encore de signe de Lawton.
POLCIER LANCE : Unité 3
UNITE 3 : Je suis sur le périmètre Nord-Ouest, rien a signaler.
POLICIER LANCE : Unité 4
UNITE 4 : R.A.S sur la zone de stationnement.
POLICIER LANCE : Unité 5 Ou en êtes-vous ?
UNITE 5 : (DEADSHOT) : Ici l’unité 5. Rien à signaler.
Floyd Lawton a abattue le policier de l’unité 5.
PALAIS DE JUSTICE.
Laurel est dans le couloir du palais de justice.
TOMMY : Oh c’est incroyable ! Ah. On est vendredi soir...Et qu’est-ce que tu fais là ?
LAUREL : Je suis avocate et nous sommes dans un palais de justice. Alors je crois que la question c’est plutôt qu’est-ce que toi tu fais ici ?
TOMMY : Je voulais te parler au sujet d’hier soir.
LAUREL : Tu voulais me remercier pour vous avoir sauvé la vie. Je t’en prie.
TOMMY : Bon alors, avant toutes choses, il ne faudra plus jamais qu’on reparle de ça, de notre vie. Ensuite... Je crois que tu sais que je parlais de l’autre truc.
LAUREL : ça ne m’intéresse pas de parler de ça !
TOMMY : J’en ai discuté avec lui. Et il a étonnement bien réagit.
LAUREL : C’est parce qu’il le savait déjà ! Tu n’as pas vu la tête qu’il a faite quand Thea l’a balancé ! Tommy il n’a pas sourcier. Fais-moi confiance il était au courent.
TOMMY : Alors pourquoi est-ce qu’il n’a rien dit ?
LAUREL : Aucune idée. Peut-être parce qu’il s’est rendu compte qu’il n’avait aucun droit de me juger.
TOMMY : Voyons le bon côté des choses. Maintenant que toute la vérité, rien que la vérité a éclaté au grand jour, est-ce que tu crois qu’il y a une chance pour toi et moi... Tu m’as dit que je n’étais pas du genre à me contenter d’une seule nana. Je vais te prouver que tu te trompes.
LAUREL : En sortant avec moi ?
TOMMY : En étant meilleur. En devenant l’homme que tu mérites d’avoir et avec lequel tu as envie d’être.
LAUREL : Eh ben... dans ce cas, je crois que ça m’intéresserais de rencontrer ce mec.
TOMMY : Génial ! Bon si on commençait... par dégager d’ici. Aller vient ! On est vendredi soir. On y va ?
LAUREL : ça va je viens.
TOMMY : Cool.
L’EXCHANCE BUILDING
Oliver marche d’un pas déterminé, il croise le lieutenant Lance.
POLICIER LANCE : Waouh... Tu t’es mis sur ton 31.
OLIVER : Je suis là pour soutenir ma famille.
POLICIER LANCE : Moi aussi ! Dieu me vienne en aide.
OLIVER : Merci à vous.
Lance part en poussant un soupir. Oliver reprend son chemin et s’arrête vers Diggle.
OLIVER : Dig vous êtes sur le coup, j’espère.
DIGGLE : C’est pour ça qu’on me paye, ainsi que de répondre à vos questions condescendantes.
OLIVER : Ce mec n’est pas dans le bon timing. S’il fait quelque chose, il faut à tout prix que ce soit avant la vente.
DIGGLE : Monsieur ?
OLIVER : Je suis au courant. J’ai entendu l’histoire à la radio.
WALTER : Oliver. Je suis vraiment content que tu aies pu venir.
Tout en visant Oliver et Walter, Deadshot écoute la conversation entre deux personnes.
OLIVER : Walter. La police a dit qu’il y a des enchérisseurs d’Unidac qui se sont fait tuer. Je pense qu’on devrait être un peu plus prudent. Ma mère a déjà perdu un mari.
WALTER : Ecoute.... si Moira partageait ton inquiétude elle ne serait pas venue. Et elle n’aurait certainement pas dit ta sœur de l’accompagner.
OLIVER : Je te dis que...
Oliver ne finit pas sa phrase ayant vu sa mère et sa sœur au loin. Quant à Deadshot, ce dernier vise Oliver qui se déplace pour rejoint sa mère Moira et sa petite sœur Thea.
OLIVER : Salut !
MOIRA : Oliver ! Quelle merveilleuse surprise.
Oliver fait signe à Diggle. Ce dernier arrive.
OLIVER : Il faut que vous les fassiez sortir tout de suite !
Deadshot est sur le point de tirer. Un point rouge se promène sur la veste de Walter. Le lieutenant Lance qui est à proximité, s’en aperçois. Il fonce alors sur Walter. Lawton loupe alors sa cible et c’est un serveur qui est touché. Les gens crient de panique. Un autre coup de fusil retentit. Deadshot a touché de nouveau une autre personne. Oliver qui est auprès de Moira et de Thea, s’inquiète.
OLIVER : ça va tu n’as rien, demande-t-il à sa sœur Thea, puis il s’adresse à sa mère qui est avec Diggle. Tu n’es pas touchée ?
MOIRA : Non, je vais bien ! Où est Walter ?
Oliver observe d’un rapide coup d’œil et repère Walter qui se trouve sous la protection du lieutenant Lance.
POLICIER LANCE : Vite, vite, vite.
OLIVER : Walter va bien !
DIGGLE : Monsieur ! Il faut que vous quittiez la salle...
OLIVER : Sortez ma famille ! Evacuer les ! Ordonne-t-il à Diggle en s’éloignant.
MOIRA : Mais qu’est-ce qu’il se passe ? Demande-t-elle paniquée.
DIGGLE : Aller sortez, madame. J’irai le chercher.
Oliver monte les escaliers en courant, puis s’arrête devant une poubelle. Il en sort un sac, afin de se changer pour devenir le justicier. Quant à Deadshot il continue de tirer. Une femme est touchée. Diggle, son arme à la main monte également les escaliers, il jette un œil dans la poubelle, puis continue de monter. Arrow lance un filin dans le mur et pénètre par la fenêtre dans le repaire du tueur. Deadshot qui est interrompu, mitraille Arrow. Lorsque les coups de feu cessent, les deux hommes qui se sont cachés, ils se cherchent. Soudain Deadshot reçoit un coup violent par Arrow. Lawton se relève immédiatement. Le combat reprend de plus belle. Des coups de feu sont de nouveau tirés par Deadshot sur Arrow. Celui-ci essai de le maitriser avec son arc, qu’il a posé sur la gorge de Lawton. Mais Deadshot réplique en faisant tomber l’arc d’Arrow. Au final le justicier récupère son arc et se cache derrière un pilier. Lawton, menace désormais Arrow avec son arme.
ARROW : Lâchez votre arme !
DEADSHOT : J’admire votre travail. Très impressionnant. Je ne crois pas pouvoir attendre une quelconque entente professionnelle.
ARROW : Nous n’exerçons pas la même activité. Votre profession c’est le meurtre !
DEADSHOT : Vous aussi, vous avez ôté des vies.
ARROW : C’était pour le bien des autres. Vous c’est pour servir vos intérêts.
A cette dernière réflexion, Deadshot tire une nouvelle rafale de balles sur Arrow. Le justicier lance alors une flèche et touche Lawton dans l’œil droit. Le silence règne. Arrow s’approche de Lawton qui est à terre. Soudain un gémissement, derrière lui, se fait entendre, le justicier se prépare à tirer une autre flèche, mais lorsqu’il se retourne, il voit Diggle affalé contre le mur. Arrow se précipite vers Diggle pour l’aider et l’emmène avec lui.
[FASHBLACK SUR L’ÎLE]
Oliver s’est endormi dans le filet où il est toujours prisonnier. L’homme à la capuche est à côté de lui, une machette à la main. Il réveille Oliver qui, en le voyant, sursaute. L’homme lui parle dans une langue qu’Oliver ne comprend toujours pas. L’homme à la capuche coupe la corde du filet. Oliver tombe lourdement au sol. Il se défait difficilement du filet. Un craquement se fait entendre, il sort aussi vite qu’il le peut du filet et court à travers la forêt.
Trois hommes armés arrivent sur le lieu, mais ils trouvent le filet vide.
RETOUR AU PRESENT
Le justicier transporte Diggle dans sa base. Il allonge celui-ci sur une table. Puis prépare une potion avec les herbes médicinales qu’il a pris dans sa malle. Il lui fait avaler la potion. Diggle est mal en point, il transpire beaucoup. Il commence à émerger, sa vue est flou. Lorsqu’il essaie de se lever, sa vue s’ajuste pour se focaliser sur un homme. Diggle découvre très étonné qu’il s’agit d’Oliver Queen.
OLIVER : Comment te sens tu ?
Diggle qui a réussi à s’assoir sur la table, regarde fixement Oliver.
FIN DE L’EPISODE.